Avant 1968, on distinguait une ouverture béante d’une faible hauteur que les Ivryens appelaient « la grotte ».

Un weekend  ou il pleut, les membres du Club Archéologique décident d’intervenir pour niveler une enfilade de trois salles. Dans le cellier du fond, le sol dur nous impose d’office un niveau. Le remblai est alors de 1 mètre de haut. Les conditions sont difficiles. Beaucoup de poussières, faible éclairage apporté par des lampes à huile. La chance est avec nous avec la découverte inespérée d’une ardoise gravée  d’un poème et qui sera datée par les spécialistes du XVe.

Rapidement se pose le problème de l’évacuation des gravats.

Nous fabriquons un toboggan assemblé de tôles fixées sur des troncs d’arbres. 

Le cellier 1 est un cube de 4 m de coté, voûté en croisée d’ogive dont il manque la clé de voûte et les voussures.  Le sol est dur ce qui suppose que nous sommes sur le niveau d’origine. Les travaux de déblaiement des celliers se poursuivent pour atteindre  une hauteur de remblai de 3 m au bout du cellier n° 2. Pour sortir les brouettes il faut un tireur à l’avant, un pousseur à l’arrière et rejoindre le toboggan à une trentaine de mètres.