• L - Gaine de défense

    La gaine de défense est  constituée d’un couloir de circulation voûté en ogive,  qui prend son origine dans la salle V (premier étage). Il débouche dans une tour circulaire autrefois voûtée en coupole, puis reprend son tracé en angle droit pour battre la façade Nord. On dénombre aujourd’hui trois bancs de veille insérés dans la maçonnerie et qui faisaient face à des meurtrières. Le couloir est étroit (0,98 m) et était fermé par deux portes dont on retrouve les feuillures.

    Le déblaiement va faire apparaître le sol et un tout petit bout de mur délimitant ainsi les dimensions du couloir. Cet ensemble architectural est  de plein pied lors de sa mise à jour. Bien des années plus tard nous dégagerons la base pour mettre en valeur la courtine Nord (1) 

    La gaine se termine en cul de sac. Cet énorme bloc de maçonnerie (2) ayant été poussé par un arbre à la jointure avec le 4e banc de veille.

    Lors du dégagement de la courtine Nord il se trouvera en surplomb de plusieurs mètres. Le Club Archéologique décidera de le basculer avec une pelleteuse.

     

    Lors des travaux de consolidation entrepris par la mairie, l’architecte en chef décide de détruire cet élément qui nuit à l’esthétique du site. Cette photo est donc devenue un document d’archive important. 

    Ce système de défense est très ingénieux. Non seulement il bat les flancs dès le premier étage mais on le retrouve également au niveau du deuxième étage et probablement encore plus haut. L’accès au deuxième étage est différent, préservant l’autonomie des défenseurs. On y accède par le haut de la salle IV grâce à trois marches. Elles débouchent sur un petit couloir puis dans la tour ronde déjà citée précédemment. 

     


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